La lutte contre les agressions scolaires (NIVEAU VISITEURS)
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ShobiKid MODÉRATION
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Sujet: La lutte contre les agressions scolaires (NIVEAU VISITEURS) Dim 19 Mai 2013 - 19:49
Jedi Jo a écrit:
Citation :
Ile-de-France
Sujet du message: Les agressions répétitives Posté: il y a 4 minutes
Bonjour,
Tout le monde a entendu parler des agressions quotidiennes, du genre bullying scolaire, harcèlement, souffres-douleurs, etc. pour des raisons futiles.
Et bien sachez qu'il existe des structures pour lutter contre ça. Alors vous allez dire "oui c'est bien gentil mais ces structures ne font rien à part parler, s'indigner, trouver que ce n'est pas important, etc..."
Et bien détrompez-vous et lisez bien ce qui suit : - il existe un groupe de structures à Paris, qui en ayant marre de tout ça et de voir que personne ne bouge son petit popotin (parents, profs, CPE, assistante sociale, justice, flicaille, surveillants scolaires, psy...) ont décidé d'agir. Il s'agit de groupes qui incluent des professionnels, des associations, des organismes, etc. en liaison avec d'autres structures (officielles ou officieuses). Les actions : avant, pendant, après. Ça peut aller de la prévention et de l'information (classique), de la surveillance, mais aussi de la protection rapprochée et de l'interpellation si nécessaire. Ainsi que des actions auprès des parents (les réveiller) et de l'établissement scolaire, ou encore de la justice dans les cas graves. Considérez cela comme une sorte de "milice" si vous voulez, sauf que les policiers qui sont dedans ou "amis" sont des vrais officiers de police... et que les ninja sont des vrais ninja (oui ça existe encore, mais pas comme dans les films) - mais il y a aussi des travailleurs sociaux et autres associations de protection de l'enfance.
Donc : ne restez pas sans rien dire en croyant que personne ne va rien faire et en vous résignant dans le fatalisme. Et si vous êtes du côté des agresseurs, ou même de la majorité des gens passifs, et bien tremblez.
Pour tout renseignement s'adresser à moi, ici ou par MP et je vous indiquerai la marche à suivre.
S'adresser ici.
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Jedi Jo a écrit:
et n'oubliez pas !
« et si vous êtes du côté de la majorité des gens passifs (qui regardent sans rien faire et qui peuvent trouver ça amusant), et bien tremblez. »
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Sujet: Re: La lutte contre les agressions scolaires (NIVEAU VISITEURS) Mer 22 Mai 2013 - 13:34
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Sujet: Re: La lutte contre les agressions scolaires (NIVEAU VISITEURS) Mar 26 Nov 2013 - 12:53
Le Monde.fr avec Agence France Presse | 26.11.2013 • Mis à jour à 11h53
Le ministre Vincent Peillon lance une campagne contre le harcèlement scolaire
Vincent Peillon s'attaque au harcèlement scolaire en lançant, mardi 26 novembre [aujourd'hui], une nouvelle campagne qui cible, entre autres, la lutte contre le cyberharcèlement. Le ministre de l'éducation a présenté plusieurs mesures, dont une campagne télévisée, des dessins animés pour sensibiliser les écoliers, un plan de formation des personnels et des ressources en ligne prodiguant des conseils aux élèves victimes, aux familles et aux témoins.
Le harcèlement touche environ un enfant sur dix en primaire et au collège et peut aller du vol de goûter ou des moqueries aux insultes, brimades ou menaces, jusqu'aux coups, au racket ou aux violences sexuelles. L'utilisation permanente des nouvelles technologies de communication (téléphones portables, réseaux sociaux numériques) amplifie le harcèlement entre élèves, en se poursuivant en dehors des établissements scolaires.
AGRESSION EN LIGNE Le cyberharcèlement peut prendre la forme d'insultes et de moqueries, mais aussi de propagation de rumeurs, de piratage de comptes et d'usurpation d'identité digitale, de publication de photos ou de vidéos de la victime en mauvaise posture… En France, 40 % des élèves disent avoir été victimes d'une agression ou méchanceté en ligne. Le moyen le plus fréquemment cité reste le texto pour un élève sur cinq, suivi d'appels téléphoniques méchants, humiliants et désagréables, de l'usurpation d'identité, de l'exclusion d'un groupe social en ligne et de problèmes sur un chat. Les violences ont des conséquences graves en termes de santé mentale des enfants – avec perte de confiance, troubles psychologiques, dépression, voire suicide – et de décrochage scolaire.
"LEVER LE TABOU" Des établissements ont mis en place des cellules de médiation avec l'aide des élèves. En septembre 2012, Vincent Peillon avait annoncé la création d'une délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire. De cette manière, "l'éducation nationale reconnaît qu'il faut mener une action spécifique contre les violences scolaires, et se dote des moyens de le faire", avait-il expliqué.
Son prédécesseur, Luc Chatel, avait organisé des assises sur le harcèlement scolaire en mai 2011 et lancé en janvier 2012 une campagne destinée à "lever le tabou" sur ce phénomène et à "responsabiliser" élèves, parents et personnels de l'éducation nationale pour le combattre. La lutte contre les violences à l'école relève également des assistants de prévention et de sécurité répartis dans les zones les plus sensibles, un nouveau métier créé par M. Peillon à la rentrée 2012.
Le harcèlement prend de plus en plus d'ampleur à l'école et touche un élève sur dix en France. Près de la moitié des faits de harcèlement touchent les 12-14 ans et les filles en sont souvent les premières victimes.
Des séquelles du harcèlement scolaire Publiée le 23 nov. 2013
Les victimes deviennent les perdants sur le long terme (baisse des notes, plans d'étude bouleversés, fragilité dans la voix, perte de confiance en soi, perte d'amis, dépression, repli sur soi, tentatives de suicide...).
Petits rappels : si vous ne faites rien, pour nous vous êtes complices, donc même traitement que les coupables... Il est facile, et sans danger, de signaler les faits discrètement à un adulte ou aux autorités.
Les membres certifiés peuvent réagir dans la rubrique des membres certifiés, cet espace étant réservé aux visiteurs et aux parents.
Captain Fracasse Môme certifié
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Sujet: Re: La lutte contre les agressions scolaires (NIVEAU VISITEURS) Jeu 5 Déc 2013 - 18:38
Alexandre 1er a écrit:
Une fiche pour les pro de la protection : protocole de traitement contre le harcèlement scolaire
>>>>> VOIR LA RUBRIQUE "MEMBRES CERTIFIéS" <<<<<
Conseils aux victimes : fiche collégiens (et lycéens)
Si vous ne vous sentez pas à l'aise pour en parler à quelqu'un, à un adulte de votre établissement ou à votre famille, vous pouvez contacter le n° vert national : « StoP harcèlement » : 0808 807 010 Numéro gratuit depuis un téléphone fixe ou un portable et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Le ministère a fait de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre élèves l'une de ses priorités d'action. Le harcèlement se caractérise par l'usage répété de la violence physique, de moqueries et autres humiliations entre élèves. Ses conséquences peuvent être lourdes lorsqu'il n'est pas pris en compte : perte d'estime de soi, décrochage scolaire, désocialisation, anxiété, dépression, somatisation, conduites suicidaires.
Captain Fracasse Môme certifié
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Sujet: Re: La lutte contre les agressions scolaires (NIVEAU VISITEURS) Jeu 5 Déc 2013 - 18:42
Citation :
Suicide d'une collégienne : ses parents portent plainte contre l'Éducation nationale
Victime de harcèlement dans son collège, l'adolescente s'est suicidée. Ses parents dénoncent les dysfonctionnements au sein du collège.
«Une démarche pour les autres enfants et pour faire face au silence de l'Éducation nationale», explique la maman de Marion. Les parents de cette adolescente de l'Essonne qui s'est suicidée à 13 ans en février après avoir été victime de harcèlement dans son collège, ont déposé jeudi une nouvelle plainte auprès du tribunal de grande instance de Paris. La famille de Marion se constitue partie civile pour violences, menaces de mort, provocation au suicide, homicide involontaire, non-assistance à personne en danger. «Nous demandons la nomination d'un juge d'instruction pour faire toute la lumière sur ce qui s'est passé», a précisé Nora Fraisse, la mère de Marion, sur Europe 1. Et d'ajouter: «Nous avons, du fait de notre enquête personnelle, trouvé des preuves accablantes contre le collège, démontrant un grave dysfonctionnement. Nous portons également plainte contre les élèves qui sont nommés dans la lettre d'adieux de Marion». Leur plainte vise aussi l'Education nationale. Dans sa lettre, Marion, scolarisée au collège jean-Monnet à Briis-sous-Forges, décrit les insultes et les menaces dont elle a fait l'objet. La veille de sa mort, la jeune fille avait téléphoné des toilettes de l'école. Elle déclarait à ses parents se sentir mal et devoir rentrer. «Elle était attendue le lendemain au collège par les harceleurs. Pour lui faire la peau», affirme Nora Fraisse. Marion avait déjà subi, les années précédentes, des pressions mais les responsables de l'établissement avaient réagi. Cependant, l'année dernière, le principal et le principal adjoint ont changé. La composition des classes est aussi en cause: la classe de 4e de Marion était impossible à gérer pour les enseignants. D'après Nora Fraisse, «débordés, ils ont refusé les conseils de discipline» et n'auraient pas réagi quand sa fille a été insultée en cours. Des demandes de changement de classe n'ont pas non plus abouti. «On va faire de toi un chalumeau»
Les tensions n'ont pas pris fin avec la disparition de Marion. D'autres élèves ont également été la cible de brimades. Sur Europe 1, sa mère dit avoir recueilli des témoignages de ces collégiens eux aussi très brillants. Elle mentionne ainsi le cas d'«une jeune fille, qui a été prise à partie à plusieurs reprises, qui a été bloquée dans les vestiaires également, avec un briquet et un déodorant en lui disant: ‘on va faire de toi un chalumeau'». «On espère que Marion ne sera pas morte pour rien et que son cas permettra à d'autres parents et aux institutions de prendre conscience qu'il se passe des choses très graves au sein de nos établissements scolaires», espère la mère de Marion. Pour elle, «aujourd'hui, les bons élèves sont stigmatisés» par leurs pairs. Les parents de Marion vont aussi déposer jeudi au ministère de l'Éducation nationale une cinquième lettre à l'attention de Vincent Peillon. Dans ce courrier, ils listent une série de «dysfonctionnements» du collège et demandent au ministre une inspection approfondie de l'établissement. Pour leur avocat, Me Père, l'administration a commis une double faute dans cette affaire: «la première, d'ordre pénal, tient aux manquements de l'Education nationale à ses obligations de surveillance dans le collège. La seconde faute est morale car l'Éducation nationale nous oppose depuis le drame un silence dédaigneux». Les parents de Marion expliquent n'avoir reçu aucune marque de sympathie des enseignants de l'établissement. Ils voudraient aussi obtenir le rapport de l'enquête administrative. Au ministère, on explique sous couvert d'anonymat attendre les conclusions de l'enquête de la gendarmerie sur l'affaire. «La vie ne continue pas mais le combat ne fait que démarrer», a promis la famille de Marion. Depuis le suicide de leur fille, les parents ont multiplié les démarches. Outre la plainte annoncée jeudi, ils avaient auparavant déposé deux plaintes à la gendarmerie puis auprès du parquet d'Evry. Fondamentalement ce que la famille de Marion réclame, ce sont de vraies sanctions pour les harceleurs. «Ceux de Marion sont connus du collège et agissent en toute impunité», rappelle-t-elle.
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