Loi santé : le cas du don d'organe

L'express a écrit:: Loi de santé, les autres enjeux

Le projet de loi de santé publique est examiné dès ce mardi à l'Assemblée nationale. Au-delà de la question très médiatisée du tiers payant généralisé, les députés devront débattre du don d'organes, du délai de réflexion imposé avant une IVG ou encore de l'embaumement des personnes séropositives. Discussions houleuses en perspectives.

Aujourd'hui, le prélèvement d'organes est autorisé dans la mesure où la personne décédée n'a pas fait connaître son refus de son vivant à ses proches et n'est pas inscrit dans le registre national des refus, qui compte environ 100 000 personnes. Un amendement présenté par les députés socialistes Jean-Louis Touraine et Michèle Delaunay prévoit de renforcer ce consentement présumé à partir de 2018. Les proches ne seront plus consultés, mais seulement "informés des prélèvements envisagés et de la finalité de ces prélèvements". Le but : augmenter les dons qui ont chuté ces dernières années. Le taux de refus de prélèvement est passé de 9,6% en 1990 à 33,7% en 2012, selon un sondage réalisé en 2013 par Opinion Way, alors que seuls 21% des Français seraient hostiles aux dons.

Une mesure capitale pour Jean-Pierre Scotti, président de la fondation Greffe de vie, qui assure que les proches interrogés ont tendance à se prononcer contre le don d'organes par précaution, "quitte à le regretter par la suite". Selon un rapport de l'Agence de biomédecine daté de 2013, plus d'un tiers des familles refusent le don, le plus souvent dans l'ignorance de la position du défunt.

L'amendement n'enthousiasme pas toutes les associations de donneurs, qui regrettent que les familles soient mises devant le fait accompli. "L'application du consentement présumé pur et dur tel qu'il est présenté dans le projet de loi nous semble trop brutal", résume Pierre Noir, vice-président de France Adot, la fédération des Associations pour le don d'organes. Faire participer la famille dans l'acte de générosité que constitue le don, comme c'est le cas aujourd'hui, est primordial et important pour le travail de deuil. Comment accepter qu'une infirmière coordinatrice arrive en disant simplement 'le défunt n'est pas inscrit au registre des refus, je viens prélever des organes' ? Cette loi est inapplicable."

Source et suite ici.

Seriez-vous pour que les proches du défunt n'aient plus leur mot à dire concernant le don d'organes ?

doriimii panda a écrit:: Seriez-vous pour que les proches du défunt n'aient plus leur mot à dire concernant le don d'organes ?

Non pas vraiment mais je pense que tout le monde doit y réfléchir avant de mourir. Peut-être que cette directive permettra justement aux citoyens de se poser la question et de faire les papiers nécessaires (pour donner leurs organes ou pour refuser officiellement).
Nous on est plutôt pour aider donc donner nos organes et en même temps on s'en fout car quand on est mort on ne se préoccupe plus de son corps mais ça serait quand même bien que la famille soit consultée avant.

On sait aussi que les élites mondiales font ce qu'ils veulent sans nous demander notre avis pour les lois, pour la santé, pour nos vies, il faut donc combattre ces élites si on peut

Je trouve assez bien car y'a des familles qui doivent dire problablement non alors que la personne morte elle voulait.

Mais quand même, d'un côté c'est vrai que certaines personnes peuvent vouloir garder leurs corps entiers, pour une question de religions ou quoi, alors pour moi le mieux serait de demander à la personne à un moment de sa vie si elle est pour ou contre (j'imagine ce qui serai déjà le minime là. )

Hana Shiishai a écrit:: Je trouve assez bien car y'a des familles qui doivent dire problablement non alors que la personne morte elle voulait.

Mais quand même, d'un côté c'est vrai que certaines personnes peuvent vouloir garder leurs corps entiers, pour une question de religions ou quoi, alors pour moi le mieux serait de demander à la personne à un moment de sa vie si elle est pour ou contre (j'imagine ce qui serai déjà le minime là. )

En général quand la personne veut, elle l'a dit à sa famille, et elle a une carte de donneur d'organes.
Lol on pensait qu'on aurait la paix avec le système une fois morts mais même pas, il faut encore qu'ils profitent de nous après. Bon moi je m'en fous, je veux dire ça me dérange pas de donner mes organes si ça peut servir à quelqu'un qui en a besoin.

ouais

pareil

Oui mais je sais que c'est la famille choisit définitivement.
Donc si il y a une famille qui ne veut pas, et que la personne décédée elle voulait, même en ayant une carte, j'imagine que ça ne va pas changer grand chose et que le choix de la famille sera suivit.

Oui, c'est triste de voir qu'ils veulent vraiment notre peau, (au premier degré), et nos organes, mais d'un coté, c'est pour quelque chose d'utile! Smile